De l’inflation législative à l’indigestion notariale !

L’édito sera aujourd’hui un billet d’humeur adressé au législateur français. Pour en débattre, la profession du notariat a été choisie comme révélateur d’un phénomène plus général qui menace l’avenir du Droit et de la Justice sociale qu’il est censé incarner et préserver. Le droit n’est pas en crise. La situation est plus grave encore : il est en mutation. Le droit tel qu’on le connaissait et tel qu’on pouvait l’apprécier est mort. Intuition autrefois, il s’agit d’une conviction aujourd’hui après la lecture du cours dispensé par Alain Supiot au Collège de France : La Gouvernance par les nombres (Fayard, Poids et mesures du monde, 2015). Pour illustrer la pensée profonde de l’auteur, fruit d’une carrière entière de réflexion, le notariat peut servir d’exemple car il concentre tous les effets pervers de ce monstre juridique qui naît sous nos yeux. Avant d’aborder quelques lois rendant compte de cette dérive dangereuse, rappelons très brièvement les grands traits de cette « mutation ».

Lire la suite sur Dalloz-etudiants.fr

Ce contenu a été mis à jour le 17 juin 2015 à 1 h 35 min.

Commentaires

Laisser un commentaire